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AU FIL DE L'EAU...

14 novembre 2008

Quoi qu'il en soit enfant de Gaïa...

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Demain, 24 ans... Et 15 ans dans ce tourbillon...Près de deux tiers de ma vie...
Nouveaux doutes, nouvelles promesses, nouveaux espoirs...tenus? Année de la libération? Où en serai-je le 15 novembre 2009? Installée avec l'homme que j'aime dans l'endroit et le foyer rêvés, heureuse dans ma vie sentimentale, intime, familiale, amicale, sociale, professionnelle, spirituelle...maternelle? Attendrai-je le premier enfant de mon amour? Aurai-je recouvré la santé? J'en fait le vœu... Sera t-il réalisé? Rdv dans 1 an...

chakraseated

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18 octobre 2008

Promesse...dernière et ultime

imagesJe jure et je le tiendrai que plus une crise ne viendra tâcher les briques de mon quotidien sur le mur de ma vie. Je jeûnerai à l'eau jusqu'à retrouver mes 49 kg puis mes repas seront synonymes de parcimonie mêlée de plaisir santé partagé. Au petit déjeuner, 1 fruit et un petit bol de riz complet avec 1 cs l'huile de lin. Au déjeuner 2 cuillères à soupe quinoa ou du millet avec un légume cru et cuit, une viande ou 2 œufs mollets ou 4 tranches de tempeh, 1cs d'huile, des épices et des herbes aromatiques. Au dîner, une soupe colorée. Et 2L d'eau dans la journée accompagnée de tisanes variées.
Avec Amour et respect, de mon corps et de mon esprit je prendrai soin chaque jour. De la culpabilité je me détacherai.
Si je tiens, grâce à ma volonté et avec l'aide du Seigneur et de la Trinité, je vivrai dans l'Amour et la parole de Dieu au côté de l'homme que j'aime à ce jour. J'en donne ma parole sur ma vie.

25 septembre 2007

Bruyant silence

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Long, interminable silence...
Pleine comme un oeuf, vide comme le néant. La gorge qui brûle, l'estomac distendu, le ventre en ballon, les joues oedemateuses.
Quand tout cela prendra t-il fin?? Nos deux ans aujourd'hui, pas un mot de ta part.
Tristesse, colère, desespoir quand vous me tenez...

22 août 2007

Amère désillusion

larmes


Tu ne m'appelles pas, tu ne penses pas à moi, je n'existe pas... A peine une occupation comme une autre de 2 ou 3 jours par mois. Pas de projets, pas d'avenir, pas de tendresse, pas d'envies, pas de passion, pas de partage. Est-ce cela l'Amour? Si tel est le cas, il induit bien plus de souffrance et de solitude que de bonheur réel... Je suis fatiguée, lasse, frustrée de l'évolution ou plutôt de la non-évolution de notre relation... Deux ans d'espérance et de patience pour quelques miettes de ton quotidien et de ton coeur. Suis-je à ce point insignifiante pour n'inspirer que de l'indifférence?

20 août 2007

Goinfre dégustation

pomme_pourrie

Pomme, pomme t'es-tu fait mal?
J'ai le menton en marmelade
le nez fendu
et l'oeil poché...

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20 août 2007

Tourbillons

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La tempête fait rage, le vent souffle, les vagues se déchaînent. Des tourbillons me ramènent vers le fond. Si seulement je parvenais à m'extraire de ce filet de plomb, reprendre le contrôle de ma vie, reprendre possession de mon corps et de mes actes. Etre un phare, un roc au milieu du tourment, sereine, imprenable, inébranlable.
Hier, la tour rose ne m'a pas appaisée. Je ne trouve pas le chemin de mon coeur, je me perds dans mon esprit, reste prisonnière de mes pensées. Le ressenti, l'instinct, les émotions, les sensations, l'intuition sont des notions qui demeurent pour moi inaccessibles. Pourquoi?
Voilà le problème. Je ne devrais plus me demander pourquoi mais bien comment. A l'aide...

18 août 2007

Paisibles tourments

Les murs ensoleillés de l'appartement me protègent, l'envolée du 5e concerto pour piano de Beethoven m'enveloppe, mon esprit lâche prise pour quelques minutes de sérénité...
Le vase est à moitié plein devant moi. Je souhaiterais qu'il soit rempli de vide ou disparaisse de mon champs de vision, et de ma vie. Qu'il n'ait plus aucune utilité. Mais tout cela n'est pas encore d'actualité. Patience pour longévité.
Je m'en vais demain retrouver la tour rose. Je suis impatiente de pousser la porte au fond de la cour pour sentir de nouveau le doux et enivrant parfum, me laisser pénétrer par le calme des lieux, obscurité illuminée par la flamme oscillante et rougeoyante des veilleuses en éveil. Revoir les visages familiers, bienveillants. Penser sans réfléchir, espérer sans délirer, me retrouver sans me perdre.
Puis je retournerai dans mes montagnes. Pourvu que je suive la bonne route...

tour_rose

16 août 2007

Scolopendre en ballade

Scolopendre2


Du cépuscule à l'aube, il file et se faufile
Incinueux et mesquin, il bâtit dans le noir
Les fondations du doute, solides, insubmecibles,
Ponce éphémère image, écailles du miroir.

Au détour d'une courbe, scolopendre s'ennivre
Disparait sans douceur et broie intimement,
Les fibres de mon être, chassant, cassant, sifflant
Les derniers rescapés d'une lutte pour vivre.

16 août 2007

Sombre douleur

souffrance


Mon premier rendez-vous s'est très bien déroulé. M. De L. est vraiment bien et sa méthode de travail semble me convenir. Si seulement j'étais sur la bonne voie...
Je sens gronder au fond de moi une douleur sourde, un poignard qui remonte doucement en surface, tranchant, acéré. Les larmes refusent de jaillir, elles restent bloquées dans mon ventre, dans ma tête; je me tords de douleur mais rien n'y fait, je reste prisonnière des mailles de la froide anesthésie alimentaire.
J'ai besoin de l'aide de Dieu quel qu'il soit, où qu'il soit, j'ai besoin d'une force de lutte dans tous les instants. Je suis épuisée de combatre seule mes démons intérieurs. Je suis lasse de gâcher les occasions qui me sont données d'émerger, d'exister.
Et j'ai honte de faire souffrir, de décevoir les personnes qui croient en moi et en ma guérison. Je voudrais tellement enfin évacuer la fumée pour respirer et consacrer ma précieuse énergie à aider les autres au lieu de la gaspiller pour mes petits problèmes de riche occidentale.
Demain est un autre jour...pourvu qu'il soit meilleur...

15 août 2007

Premiers rapides

rapides

Ces derniers jours ont été particulièrement éprouvants. Le radeau prend l'eau. Je tente d'écoper mais la conviction manque et la lassitude prime. La structure n'est pas étanche et de mauvaise qualité alors à quoi bon? Je suis totalement dépassée.
Demain, j'ai rendez-vous avec une nouvelle psychothérapeute, spécialiste des troubles du comportement alimentaire, M. De L. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai déjà confiance en elle. Son nom me plait et sa voix m'a touchée au téléphone. Je suis réllement décidée à changer les choses et je suis persuadée que cette personne et professionnelle va m'y aider. Je me suis résolue à creuser, toujours plus profond jusqu'à découvrir le cadavre qui pollue la terre en surface. Peu importe le temps que cela prendra. Jusqu'à aujourd'hui, je me contentais de mettre des engrais sans chercher la source de contamination qui, pourtant, empêche le développement de toute vie stable et autonome sur ce sol. Mais je dois enquêter, je dois m'obstiner, m'entêter, transpirer encore et encore jusqu'à atteindre la quintessence du mal. Je dois me mettre à l'épreuve. Sans souffrance, je ne me remettrai jamais en question. Alors au travail.

espoir

12 août 2007

Une deuxième madelaine...en vrac!

Mes odeurs favorites
Un feu de bois, la fleur d’oranger, la terre mouillée chauffée par le soleil après la pluie, la cire fondue, l’océan, la peau de mon homme, la résine, la douche chauffée au gaz et
la Stube dans le vieil appartement en Suisse, le pain qui sort du four, l’encens à l’église, le placard à chaussures du chalet familial en Haute-Savoie, le chocolat fondu, le sapin de Noël …

Mes sons favoris
Le chant de la tourterelle, le crépitement d'un feu de bois, le vent, les vagues, les grillons, le silence…


Les mets que je préfère
(en bio ! Comment se régaler si l’on sait qu’on s’intoxique ??)

Légume : le potiron
Fruit : la mangue, l’abricot (juteux et parfumé, cueilli sur l’arbre au soleil
Céréale : le riz
Epices : gingembre, safran, curry, cannelle, muscade, cumin, et bien d’autres
Herbes aromatiques : coriandre (++), ciboulette…
Plats : tajine de légumes aux épices, riz collant au safran,
Desserts : des fruits bien mûrs et savoureux!!


Ma boisson préférée
Le jus de raisin à l’eau florale de cassis


Mes parfums préférés
Premier Figuier, Shalimar, White Musc, Love etc. (qu'on ne trouve plus)


L'habitat qui me correspondrait
Où ? En pleine nature (mais pas trop loin d’une ville que je n’aurais pas dans mon champs de vision et qui n’apporterait pas ses pollutions atmosphériques, sonores, visuelles là où je serais) au milieu de prairies, dans un endroit vallonné proche de montagnes, au bord d’un torrent, à proximité d’une forêt.

Quoi ? Un petit chalet de bois et de pierres entièrement écologique, avec une terrasse couverte, un poêle intérieur  pour chauffer et un four à bois, un hamac, un sauna, un verger et un potager en biodynamique, et une culture de plantes médicinales

Sur les murs ? Du bois, des peintures abstraites aux tons chauds, des lumières douces et rasantes qui créent une harmonie

Mon signe astrologique
Scorpion ascendant balance


Les films qui m’ont touchée
Ceux pris de nous par nos parents durant notre enfance et qui appuient nos souvenirs, mais aussi La liste de Schindler, Amélie Poulain, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux…


Gauchère, droitière ou ambidextre
Droitière


Mes styles musicaux
Jazz, variété française, country, blues, classique (période romantique ++), salsa, musique africaine, des Andes, zouk, reggae  


Les chanteurs (-teuses) que j’apprécie
Joan Baez, Barbara, Edith Piaf, Maxime Le Forestier, Georges Brassens, Jacques Brel, Norah Jones, Barbara Gosza, Pink Martini, Buena Vista Social Club, Marcio Faraco, Katie Melua, Lene Marlin, Michael Bublé, Heather Nova, Carla Bruni, Nolwenn (la voix, pas les chansons), Laurent Voulzy (les chansons, pas la voix), Alain Souchon


Les musiques de mon enfance
Brassens, Pierre Lozère, Henri Dès, Emily Jolie, Barbara Gosza ou William Sheller quand il y avait des invités


Mon acteur favori
Michel Sérault


L'animal que je préfère
L’écureuil  

Mon dernier mensonge
Je suis guérie

Si j'ai déjà fait du mal
Oui sans le vouloir et j’espère profondément ne plus jamais en faire

Ce que je regrette
Rien, les regrets ne font pas avancer, ils nous ramènent en arrière

Ce que je changerais chez moi si je le pouvais
Physiquement: je suis très complexée mais je ne changerais rien, mes défauts font ce que je suis et deviendrai

Dans ma personnalité: moins de paroles et de plannings, plus d'action


Les moments des 24h que je préfère
L’aurore et le crépuscule


Les saisons que je préfère
Le printemps pour sa tendresse et la nature qui se déploie, son parfum de renouveau et les espérances qu’il permet

L’automne pour ses dégradés de feu, sa douce tiédeur, son odeur de résine et de foin et le début du cocooning

L’été pour sa gaîté, pour ses vacances le plus souvent, ses tenues légères, ses longues soirées dehors, ses étoiles filantes, ses grillons, ses odeurs de barbecue

L’hiver, pour Noël, ses soirées au coin du feu, ses soupes, son ciel cotonneux oranger lorsque la neige tombe, les gros flocons qui tourbillonnent, les chants de fin d’année…

 

Les matières des vêtements que je choisis
Le lin, coton, fibre de bambou, laine, soie à l’occasion (bien que je n’aime pas son mode de fabrication !)

Mes meilleurs souvenirs
Les dimanches matins en Belgique réveillée par Brassens et tanquée sur le dossier du fauteuil blanc;

Les moments passés assise sur la chaudière en suisse avec mes petits frère et soeur, les pieds emmitouflés dans de grosses chaussettes tricotées par ma grand-mère;
Les balancements sur le rössli;
Les promenades au marché avec mon père ou dans le parc à observer les arbres;
Le final de mon premier spectacle de danse;
Les lettres échangées en allemand avec mon grand-père;
Les histoires dans une langue étrangère
et les poèmes lus par mon père avant que l'on s'endorme;
Les fins d'après-midi d'hiver dans le chalet en Haute-Savoie, passés  avec la famille, à plat ventre dans le salon, à regarder "Belle et Sébastien" et à boire du chocolat chaud au lait de la laiterie du village;
Les derniers jours d'école avant les vacances;
Le tic-tac de la pendule dans la cuisine en Suisse rythmant le silence du petit matin;
"Julien" inventé et raconté par mon père assis entre nous à l'arrière de la voiture durant nos trajets de vacances en camping-car;
Le coucher de soleil sur la mer, assis sur les remparts de Concarneau avec mon amoureux;

Les ballades faites avec ma mère en automne dans la nature rythmées par de longues discussions sur la façon d'améliorer nos vies;

Les repas après le ski autour de la petite table dans la cuisine avec les cousins à se réchauffer avec la soupe préparer par ma grand-mère ou la pizza, tous ensemble au coin du feu;
Le premier réveil auprès de mon chéri;
L'observation des vaches qui passent près de la fontaine et l'écoute du tintement de leurs cloches, assise sur le coussin du banc de la cuisine du vieil appartement suisse;
La tournée de danse faite pour la fête de la musique, dans le minibus avec le groupe;
Les ballades dans la nature en Suisse à la Toussaint pour les derniers moments passés dans l'ancien appartement;
Le lever du soleil sur le Grand Canyon;
La représentation de Bombardan;
Mes premières vacances en Bretagne chez mes beaux-parents;
Une ballade dans la nuit après une soirée crèpes chez une amie, allongées dans un champs dans la neige pour regarder les étoiles filantes;
Un soir d'orage avec mes cousines, dans le noir, à regarder les éclairs avec un fond de Lene Marlin;
Le réveillon 2006 dans une ferme à Anger;

Ce en quoi je crois
En l’Amour, en Dieu, en tout ce dont on ne peut pas prouver l’inexistence


Ce en quoi je ne crois pas
Au hasard

12 août 2007

Souvenir

DufourtErlkonig


Der Erlkönig

 
 
  Wer reitet so spät durch Nacht und Wind   ?
  Es ist der Vater mit seinem Kind ;
  Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
  Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.
 
 
  Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ?-
  Siehst Vater, du den Erlkönig nicht ?
  Den Erlenkönig mit Kron und Schweif ?-
  Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif. -
 
 
  "Du liebes Kind, komm, geh mit mir !
  Gar schöne Spiele spiel ich mit dir ;
  Manch bunte Blumen sind an dem Strand,
  Meine Mutter hat manch gülden Gewand."
 
 
  Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,
  Was Erlenkönig mir leise verspricht ?-
  Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind !
  In dürren Blättern säuselt der Wind.-
 
 
  "Willst, feiner Knabe, du mit mir gehn ?
  Meine Töchter sollen dich warten schön ;
  Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn
  Und wiegen und tanzen und singen dich ein."
 
 
  Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort
  Erlkönigs Töchter am düstern Ort ?-
  Mein Sohn, mein Sohn, ich seh es genau :
  Es scheinen die alten Weiden so grau.-
 
 
  "Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt ;
  Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt."
  Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an !
  Erlkönig hat mir ein Leids getan !
 
 
  Dem Vater grauset's, er reitet geschwind,
  Er hält in den Armen das ächzende Kind,
  Erreicht den Hof mit Mühe und Not ;
  In seinen Armen das Kind war tot.

Le Roi des Aulnes
 
 
  Quel est ce cavalier qui file si tard dans la nuit et le vent ?
  C'est le père avec son enfant ;
  Il serre le jeune garçon dans son bras,
  Il le serre bien, il lui tient chaud.


  Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage ?
  Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ?
  Le Roi des Aulnes avec sa traîne et sa couronne ?
  Mon fils, c'est un banc de brouillard.


"Cher enfant, viens   donc avec moi !
  Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
  Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
  Et ma mère possède de nombreux habits d'or."


  Mon père, mon père, et n'entends-tu pas,
  Ce que le Roi des Aulnes me promet à voix basse ?
  Sois calme, reste calme, mon enfant !
  C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.


"Veux-tu,   gentil garçon, venir avec moi ?
  Mes filles s'occuperont bien de toi
  Mes filles mèneront la ronde toute la nuit,
  Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses."


  Mon père, mon père, ne vois-tu pas là-bas
  Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre ?
  Mon fils, mon fils, je vois bien :
  Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris.


  "Je t'aime, ton joli visage me charme,
  Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force."
  Mon père, mon père, maintenant il m'empoigne !
  Le Roi des Aulnes m'a fait mal !


  Le père frissonne d'horreur, il galope à vive allure,
  Il tient dans ses bras l'enfant gémissant,
  Il arrive à grand peine à son port ;
  Dans ses bras l'enfant était mort.

                     

12 août 2007

Parenthèse poétique

t_fragiles
Extraits choisis d'un reccueil de poèmes que j'affectionne particulièrement, "Fragiles" de Philippe et Martine Delerm...carressant de douceur, vibrant d'optimisme, touchant de délicatesse...







Le voyage

Partout, on s'emmène soi-même. Alors partir sans vouloir un ailleurs. Partir pour se trouver. Dans le silence, dans l'espace. Juste au-dessus du temps, juste au-delà des peines. Partir sans oublier. Pour regarder de plus haut, faire semblant de se laisser aller au vent. Pour inventer les sens du fil qui nous attache.


aurore_bor_aleLe rêve
Bulles de temps, gouttes légères. A peine un souffle, et l'eau se gonfle de secret, se détache, s'envole. A peine un souffle, et la mélancolie part en voyage. Un peu plus haut, les frontières s'effacent, un peu plus loin. Les peines s'apprivoisent dans l'espace. La terre devient bulle, et la bulle une terre.


L'hésitation

A moi de jouer. Personne ne le sait encore. Je n'ai plus envie de bouger, pas envie de changer. Pourquoi faut-il choisir, pourquoi faut-il agir? Tout semblait si simple. Je n'avais rien encore à séparer. Mais les ombres s'allongent, à quoi bon reculer? Bientôt je n'appartiendrai plus qu'à la moitié du monde. A moi de jouer.
medium_anges_sur_pillasses


" Imaginer, c'est hausser le réel d'un ton. "
[ Gaston Bachelard -  L'air et les songes ]





L'action

Cette mélancolie qui vient, avant. Jamais les choses n'avaient semblées si proches, si bonnes, si faciles à goûter. Jamais la lumière n'avait atteint cette paix absolue. Mais on est pas vraiment dupe. Cette sérénité, c'est parce qu'on est au bord de la quitter; cette immobilité, c'est parce qu'on va se lever, s'élancer. Il y aura tant à regretter. C'est effrayant ce que le monde est calme, avant.


parapente
La liberté

Etre seul sans solitude. Devenir à la fois l'île et le bateau qui rêve l'île. Tenir l'espace sans bouger, arrêter le temps sans cesser d'avancer. Heureux, désespéré, brûler, geler. Garder l'enfance. Lire.


funambule_deuxLe bonheur

Je ne suis pas funambule. J'avance pas à pas. Je ne sais rien des jours, je glisse sur un fil, au loin je ne vois pas. Si je regarde en bas c'est le vertige, je ne regarde pas. Je risque à chaque pas et j'avance, docile. A chaque risque le bonheur est là. J'avance vers moi; le bout du fil n'existe pas.



solitudeLa solitude

A quoi bon sortir? Je m'emmène partout; partout je me fais de l'ombre. Et puis je suis bien comme ça, je connais mes limites, me resserre, me ressemble. Je regarde. Le monde me traverse, ou bien c'est moi qui le contiens. Quelqu'un attend autant que moi, sinon je ne serais pas triste. Quelqu'un s'attend. Quelqu'un m'attend. Ne pas bouger, ne rien effaroucher. Quand le temps nous aura fait trop mal un jour viendra.


L'absence

L'absence ce n'est rien. Une table posée contre l'océan du silence, de l'encre et du papier. Tout est très fort, la nuit s'efface ou la nuit vient, je n'ai pas peur. La tête un peu penchée, je ne regarde que la feuille de papier. Les mots s'envolent et tu es là. L'absence ce n'est rien - un peu de temps très pur pour inventer demain.

La peur
J'ai peur du jour où je n'aurai plus peur.

miroirL'identité
Je n'aime pas cette question que je me pose. Je voudrais aimer la réponse, seulement. Entre les miroirs, seuls les autres me voient. Alors, je fuis, je vis, je me sens libre, je m'oublie. Les autres me reconnaissent, et ne me connaissent pas. Je reviens au miroir? Je crois quelquefois me connaître - et je ne me reconnais pas.



automneLes souvenirs

Feuilles d'arbres froissées, feuilles séchées, les choses se détachent. Un peu moins de couleurs, un peu moins de parfums, les jours tombent en sommeil. Le soleil est resté, dilué dans le brouillard. Eté de la Saint-Martin, lent regard de novembre, les feuilles de la vie deviennent au ralenti des feuilles de papier.


La patience

Juste semer quelques graines, et les abandonner au temps. Surtout ne rien précipiter. Se contenter du moindre signe. Devenir l'allié du silence, ami des jours perdus.

mains
La confiance

On ne sait pas ce qu'on attend. Ce serait tellemnt simple de voir la vie en noir, la vie en rose. Mais les jours ne se suivent pas, ne se ressemblent pas. Combien de temps perdu? Aucun. Combien de certitudes? Pas. Comment sort-on de la coquille? Fragile...

12 août 2007

Matin morne...

bulemia_mdChagrin et mélancolie sont venus prendre place dans mon esprit dès le réveil aujourd'hui. Je me sens sale, bouffie, honteuse, je déteste ce que je renvoie aux autres et à moi même. Comment calmer cette tristesse teintée d'angoisse qui me glace et me tenaille? J'ai peur, tellement peur de ce que je peux faire et devenir. Je ne pleure pas, aucune larme ne coule, rien ne transparait, si ce n'est ce besoin irrepressible de remplir le vide émotionnel par un plein de l'estomac. Un plein qui déborde sans cesse et que je ne peux ignorer.

Comment nettoyer la plaie et la faire cicatriser au lieu de la panser sans la regarder? Je coule et me débats, mais pour le moment mes mouvements sont trop saccadés, trop déstructurés pour me permettre de remonter...ils m'enfoncent encore plus... Quand viendra le temps de l'apprentissage de la nage?

11 août 2007

Quelques images pour rêver...

gd_canyonete_indien_canada_1Le grand canyon dans son habit de lumière...

Et un été indien de quiétude, dans un petit chalet au bord d'un lac... La douce tiedeur du soleil, les couleurs flamboyantes des arbres, l'eau paisible, la chaleur du bois...

11 août 2007

Dédicace à Proust...et à mon petit frère

1/ le principal trait de mon caractère
Le don de soi (donc de moi! :o) )

2/ la qualité que je désire chez un homme
La générosité-empathie

2/ la qualité que je désire chez une femme
La sensibilité-fidélité

3/ ce que j'apprécie le plus chez mes amis
Savoir qu'ils seront là, quoi qu'il arrive

4/ mon principal défaut
La peur...

5/ mon occupation préférée
Penser ma vie au lieu de la vivre

6/ mon rêve de bonheur
La séreinité, l'harmonie entre mon esprit, mon corps, mon coeur, les autres, le monde

7/ quel serait mon plus grand malheur
Perdre ceux qui me sont chers

8/ ce que je voudrais être
Heureuse

9/ le pays où je désirerais vivre
N'importe pourvu que la personne que j'aime soit à mes côtés

10/ la couleur que je préfère
L' indigo du ciel d'altitude, les verts tendres des feuillus au printemps, les harmonies colorées des fleurs des champs, le marine d'un plafond étoilé à la nouvelle lune, l'or du feu de bois, les ocres de la terre, le bleu laiteux des glaciers, le turquoise des cascades, des lacs de montagne et de l'océan...et plus accessoirement le brun pour me maquiller, le tons chauds pour m'habiller, le cuivre dans mes cheveux, le jaune-oranger sur les murs de la maison et le rose au joues lorsqu'on est amoureuse...

11/ la fleur que je préfère
Le lila...et encore, la fleur d'amandier, le magnolia, le jasmin, le bouguinvillier

12/ mes auteurs favoris en prose
Marc Lévy, Bernard Werber

13/ mes poètes préférés
Victor Hugo, Jacques Prévert, Arthur Rimbaud...et bien d'autres

14/ mes héros et héroïnes dans la fiction
Betty Mammhoudi de "Jamais sans ma fille"...ce n'est peut-être pas celle que j'aurais mis en premier mais là, je sèche!

15/ mes compositeurs préférés
Mendhelson, Chopin, Brahms, Litzt...

16/ mes peintres préférés
Tout comme l'a dit B., "le vent, sur la neige" en montagne ou sur le sable des dunes dans le désert. Sinon, Monet, Renoir, Kandinsky...

17/ mes héros dans la vie réelle
L'Abbé Pierre, tous ceux qui font le bien autour d'eux sans arrière pensée et se mobilisent sans relâche pour un monde plus juste

18/ mes héros et héroïnes dans l'histoire
Jean Moulin

19/ ce que je déteste par dessus tout
Le mépris gratuit, l'indifférence, l'égoïsme

20/ Personnages historiques que je méprise le plus
A votre avis??

21/ le fait militaire que j'estime le plus
La résistance de l'armée française en mai-juin 1940.

22/ la réforme que j'estime le plus
Le droit de vote accordé en femmes, en 1944.

23/ le don de la nature que j'aimerais avoir
Le pouvoir de guérir les autres

24/ comment j'aimerais mourir
Avec tout mon esprit et mes capacités physiques, rapidement et sans souffrance...dans mon sommeil

25/ état présent de mon esprit
Perdue, abattue, fébrile, impatiente

26/ fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence
Celles que je comprends.

27/ ma devise
Qui sauve une vie sauve le monde...

11 août 2007

Sur la berge...

PhotosnulwebcVoici le commencement de ce que j'espère devenir une échappatoire à ce qui me ronge et me détruit, la nourriture. Pas de faux semblants ni de détours inutiles: je souffre de boulimie. La boulimie, mon enfer quotidien depuis maintenant 14 ans.

Pansement des jours sur une plaie infectée qui se gangrène au fil du temps, plaie d'ennui, d'angoisses, de terreurs, de colères. Mais je ne SUIS pas boulimie. La boulimie me visite et me tient compagnie quoi que j'en dise. Elle s'accroche pour ne pas partir, mais elle est mon ennemie-amie la plus fidèle depuis toutes ces années, celle qui m'accompagne et me saoule, m'ennivre lorsque la vie est trop dure, lorsque la solitude et la peur me transpercent. Il suffirait que ma vie gagne en fond et en forme pour qu'elle prenne la tangente de bonne grâce. Encore faut-il que je le veuille, au plus profond de mon être, pas seulement pour échapper à la culpabilité et à la honte permanente mais pour réformer ma façon d'aborder mon être et ma place dans ma vie, ma place dans mon temps et dans l'univers qui me porte.

Je sens que je suis prête, alors de la berge si rassurante, je me jette à l'eau sans plus attendre pour me laisser porter, avancer inexorablement et enfin accepter de me confronter aux courants de la vie...

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